Radio-Canada
J'ai toujours trouvé important de me tenir au courant de ce qui se passe dans l'actualité. Après tout, c'est savoir ce qui se passe dans un monde où, dans quelques années, nous tiendrons les rôles principaux. Et afin de tout savoir, je lis les journaux, j'écoute la radio et je regarde les nouvelles. Peut-être est-ce parce que mes parents l'ont toujours fait, mais c'est maintenant une habitude pour moi.
Tous les matins, je me fais réveiller par la voix de René Homier-Roy. Au déjeuné, la radio de la cuisine diffuse la même émission que j'écoutais encore endormie dans mes couvertures chaudes et douillettes. Toujours René. Toujours Radio-Canada. Même mon chien est au courant de ce qui se passe dans le monde étant donné que toute la journée, la radio est ouverte dans le sous-sol où elle est confinée pendant que nous sommes absents. À mon retour d'école toutefois, un changement. Ce n'est plus la radio que j'écoute, mais bien La Presse que je lis quotidiennement. Tous les cahiers, à l'exception de la presse Affaires et Auto. Je lis même sport de temps en temps (Bon, ca tombe étonnamment souvent sur les jours où un beau joueur de Hockey fais la première page... mais c'est un hasard!). Puis, le soir vers 10 heures, mes parents écoutent le téléjournal. Si j'ai le temps, je vais les rejoindre.
Radio-Canada pour plusieurs raisons. Parce que c'est clair, les analyses sont brillantes et que, contrairement à ce que beaucoop pensent, des gens de toutes les couleurs (niveau opinion) sont interviewés. Radio-Canada parce que j'ai toujours écouté ça et que, cerise sur le sunday, IL N'Y A AUCUNE ANNONCES. Génial.
Je ne suis pas malade. J'aime vraiment connaître les événements qui se passent dans la province, dans le pays et dans le monde. C'est une de mes préoccupations, je l'admets, bien que la majorité des jeunes de mon âge préfèrent écouter les grandes-gueules le matins et CKOI en après-midi.
Je continuerai à écouter Radio-Canada. Je suis une vendue.