Virginia Tech
Je n'en reviens pas. Voilà le troisième
article que j'écris dans mon blog sur une tuerie dans une école, ce qui est totalement
anormal. En terme d'horreur, la tuerie la plus récente, celle qui nous intéresse
présentement dépasse d'ailleurs toutes les autres. De par son nombre de
victimes, ses circonstances, le nombre de minutes avant l'intervention des
policiers. Si je ne m'abuses, le tueur a eut 2 h pour enregistrer une cassette
dans laquelle il explique les raisons de ses actes! Deux heures, puis il a continué
son oeuvre.
Au total, c'est 32 personnes qu'il aura tué puis il se sera suicidé, lâchement,
bêtement. Il aura laissé derrière lui des familles détruites qui resteront en
deuil éternellement parce qu'ils n'auront pas eu le droit de savoir, ni de comprendre.
Tout ce qu'ils auront eu, c'est l'image du meurtrier et le rappel de la tuerie
dans tous les journaux de l'état, du pays et même de l'Amérique du Nord.
Assaillit de toute part par les médias, il ne pourront même pas vivre leur
peine en paix. Ils auront vécut le pire cauchemar de tout parents. Ils
auront perdu leur enfant.
Jusqu'où l'humain peut-il aller pour avoir de l'attention? Mais surtout à
quel point est-il désespéré?
Au delà du désespoir l'homme, l'humain coupable d'un tel massacre devait avoir
une telle charge de haine en lui et envers le monde entier! C'en est épeurant!
Le débat sur le port des armes a donc été relancé aux Etats-Unis. Non pas qu’il n’était plus pertinent, je crois qu’il le sera toujours, mais il aura été remis à l’ordre du jour.
Je n’ai toujours pas compris ce qu’ils
attendent pour mieux contrôler le port d’armes. La mort de douze adolescents n’était
pas suffisant. Celle de 32 universitaires le sera-t-il? J’en doutes,
malheureusement.
« Ouin mais j’veux protéger ma famille au cas ou un autre malade viendrait nous attaquer avec l’arme qu’il a acheté au Wal Mart du coins de la rue! » s’exclame le texan dans un anglais accentué par toute sortes de sons typiques aux… texans.
Je me demande ce qu’il faudra pour réveilleur
un peu les gens
Dans quel monde est-ce qu’on vit?