Daytona Beach

2 avril 2007

On raconte que quelque part aux États-Unis, dans un coins appelé Daytona Beach, il est possible de vivre un rêve aux couleurs de débauche, de plages, de soleil brûlant et de party rave.

Tous les ans, lors du Spring Break, des milliers de jeunes adultes s'y rendent dans le but de
« fourrer », ou encore de « baiser », tout sauf « faire l'amour » car cette expression ne s'applique en aucun cas à ce qui se passe tous les soirs dans les chambres, sur les plages ou même sur les tables au milieu d'un cercle de party animal vulgaires et irrespectueux. Les filles sont des agaces, les gars sont des machos et ils s'attendent à passer la semaine la plus trippante de leur existence et goûter à une vie qui semble n'exister que dans les films américains.

Je ne serai pas objective.

À Daytona, tout est permis. On y trouve le comble du clinquant, le côté animal de l'homme (pour ne pas dire «bête»), l'instinct de reproduction à son maximum. Et ça m'écoeure. Peut être est-ce que mon dégout s'explique par une incompréhension, ou tout simplement parce que jamais je n'arriverai à me sentir à l'aise dans de telles situations. Mon tempérament est sans doute trop à l'opposé. Les personnes suivies par le journaliste semblaient d'ailleurs totallement vides. Et je crois malheureusement qu'ils sont très représentatifs de la population Daytonienne de cette période-ci de l'année. Vides, et pathétiques. Ils n'ont rien à dire et ne veulent pas en dire plus. Si c'est là la représentation du monde dans lequel on vit, j'ai honte. Affreusement. D'ailleurs j'ai déjà honte pour les pauvres Québécois qui ont été interviewés durant le reportage.... et qui, semblerait-il, ont perdu leur argent en se rendant en ce lieu paradisiaque rempli de belles promesses.... mais vide de sens.

La fille qui arrête son auto sur le bord de la plage, dis deux-trois mots à un garçon venu l'accoster, l'embrasse à pleine bouche et repart, heureuse de s'être fait sont premier mec de la journée, cherche t-elle quelque chose? Est-ce par un manque de confiance en elle ou simplement par un désir pervers de vouloir être vu et surtout utilisée? Allez savoir... Je n'y comprends rien.