Je n'en reviens pas. Voilà le troisième article que j'écris dans mon blog sur une tuerie dans une école, ce qui est totalement anormal. En terme d'horreur, la tuerie la plus récente, celle qui nous intéresse présentement dépasse d'ailleurs toutes les autres. De par son nombre de victimes, ses circonstances, le nombre de minutes avant l'intervention des policiers. Si je ne m'abuses, le tueur a eut 2 h pour enregistrer une cassette dans laquelle il explique les raisons de ses actes! Deux heures, puis il a continué son oeuvre.

Au total, c'est 32 personnes qu'il aura tué puis il se sera suicidé, lâchement, bêtement. Il aura laissé derrière lui des familles détruites qui resteront en deuil éternellement parce qu'ils n'auront pas eu le droit de savoir, ni de comprendre. Tout ce qu'ils auront eu, c'est l'image du meurtrier et le rappel de la tuerie dans tous les journaux de l'état, du pays et même de l'Amérique du Nord. Assaillit de toute part par les médias, il ne pourront même pas vivre leur peine en paix. Ils auront vécut le pire cauchemar de tout parents. Ils auront perdu leur enfant.

Jusqu'où l'humain peut-il aller pour avoir de l'attention? Mais surtout à quel point est-il désespéré?
Au delà du désespoir l'homme, l'humain coupable d'un tel massacre devait avoir une telle charge de haine en lui et envers le monde entier! C'en est épeurant!

Le débat sur le port des armes a donc été relancé aux Etats-Unis. Non pas qu’il n’était plus pertinent, je crois qu’il le sera toujours, mais il aura été remis à l’ordre du jour.

Je n’ai toujours pas compris ce qu’ils attendent pour mieux contrôler le port d’armes. La mort de douze adolescents n’était pas suffisant. Celle de 32 universitaires le sera-t-il? J’en doutes, malheureusement. 

 « Ouin mais j’veux protéger ma famille au cas ou un autre malade viendrait nous attaquer avec l’arme qu’il a acheté au Wal Mart du coins de la rue! » s’exclame le texan dans un anglais accentué par toute sortes de sons typiques aux… texans.

Je me demande ce qu’il faudra pour réveilleur un peu les gens
 

Dans quel monde est-ce qu’on vit?

C'est une langue belle avec des mots superbes
Qui porte son histoire à travers ses accents
Où l'on sent la musique et le parfum des herbes
Le fromage de chèvre et le pain de froment

Et du Mont St-Michel jusqu'à la Contrescarpe
En écoutant parler les gens de ce pays
On dirait que le vent s'est pris dans une harpe
Et qu'il en a gardé toutes les harmonies

Dans cette langue belle aux couleurs de Provence
Où la saveur des choses est déjà dans les mots
C'est d'abord en parlant que la fête commence
Et l'on boit des paroles aussi bien que de l'eau

Les voix ressemblent aux cours des fleuves et des rivières
Elles répondent aux méandres, au vent dans les roseaux,
Parfois même aux torrents qui charrient du tonnerre
En polissant les pierres sur le bord des ruisseaux

C'est une langue belle à l'autre bout du monde
Une bulle de France au nord d'un continent
Sertie dans un étau mais pourtant si féconde
Enfermée dans les glaces au sommet d'un volcan

Elle a jeté des ponts par-dessus l'Atlantique
Elle a quitté son nid pour un autre terroir
Et comme une hirondelle au printemps des musiques
Elle revient nous chanter ses peines et ses espoirs

Nous dire que là-bas dans ce pays de neige
Elle a fait face aux vents qui soufflent de partout
Pour imposer ses mots jusque dans les collèges
Et qu'on y parle encore la langue de chez nous

C'est une langue belle à qui sait la défendre
Elle offre des trésors de richesse infinie
Les mots qui nous manquaient pour pouvoir nous comprendre
Et la force qu'il faut pour vivre en harmonie

Et de l'île d'Orléans jusqu'à la Contrescarpe
En écoutant chanter les gens de ce pays
On dirait que le vent s'est pris dans une harpe
Et qu'il a composé toute une symphonie

Et de l'île d'Orléans jusqu'à la Contrescarpe
En écoutant chanter les gens de ce pays
On dirait que le vent s'est pris dans une harpe
Et qu'il a composé toute une symphonie

La censure me révolte.

On raconte que quelque part aux États-Unis, dans un coins appelé Daytona Beach, il est possible de vivre un rêve aux couleurs de débauche, de plages, de soleil brûlant et de party rave.

Tous les ans, lors du Spring Break, des milliers de jeunes adultes s'y rendent dans le but de
« fourrer », ou encore de « baiser », tout sauf « faire l'amour » car cette expression ne s'applique en aucun cas à ce qui se passe tous les soirs dans les chambres, sur les plages ou même sur les tables au milieu d'un cercle de party animal vulgaires et irrespectueux. Les filles sont des agaces, les gars sont des machos et ils s'attendent à passer la semaine la plus trippante de leur existence et goûter à une vie qui semble n'exister que dans les films américains.

Je ne serai pas objective.

À Daytona, tout est permis. On y trouve le comble du clinquant, le côté animal de l'homme (pour ne pas dire  «bête»), l'instinct de reproduction à son maximum. Et ça m'écoeure. Peut être est-ce que mon dégout s'explique par une incompréhension, ou tout simplement parce que jamais je n'arriverai à me sentir à l'aise dans de telles situations. Mon tempérament est sans doute trop à l'opposé. Les personnes suivies par le journaliste semblaient d'ailleurs totallement vides. Et je crois malheureusement qu'ils sont très représentatifs de la population Daytonienne de cette période-ci de l'année. Vides, et pathétiques. Ils n'ont rien à dire et ne veulent pas en dire plus. Si c'est là la représentation du monde dans lequel on vit, j'ai honte. Affreusement. D'ailleurs j'ai déjà honte pour les pauvres Québécois qui ont été interviewés durant le reportage.... et qui, semblerait-il, ont perdu leur argent en se rendant en ce lieu paradisiaque rempli de belles promesses.... mais vide de sens.

La fille qui arrête son auto sur le bord de la plage, dis deux-trois mots à un garçon venu l'accoster, l'embrasse à pleine bouche et repart, heureuse de s'être fait sont premier mec de la journée, cherche t-elle quelque chose? Est-ce par un manque de confiance en elle ou simplement par un désir pervers de vouloir être vu et surtout utilisée? Allez savoir... Je n'y comprends rien.

Résultat: les libéraux entrent minoritaires avec comme opposition officielle... l'ADQ!

Hier soir, jour d'élection, j'ai eu honte d'être québécoise. L'ADQ de Mario Dumont a passé à de trop nombreuses reprises trop proche de prendre le pouvoir... Êtes-vous conscient? Ni son équipe, ni son programme, ni son budget auraient été de taille. Mais surtout, son chef n'était pas prêt. Je suis en mesure de comprendre ce qui a poussé un trop grand nombre de citoyen à voter pour ce parti. Mais j'ose espérer que c'était un moyen pour eux de montrer leur opposition au parti de Charest. Malheureusement, Charest est entré. Malheureusement, l'ADQ à fait une incroyable remontée dans les sondages et malheureusement, le PQ à perdu plusieurs votes qui sont allés directement dans les poches de Québec Solidaire. Les intentions de ce dernier parti sont louables, mais était-il vraiment nécessaires? L'indépendance qui nous fait si peur à nous, Québécois trouillards, semble de plus en plus loin. On parle d'une certaine écoeurantite. Le projet s'est mal renouvelé et il est temps de passer à autre chose, nous disent les Adéquistes de dernières minutes. Alors voilà ce que ça donne... Je ne comprend pas ce qui nous arrive. Et oui, j'ai honte.

Nous sommes dans une période de transition. Les élections d'hier soir on lancé un message très net aux différents partis dans la course:
PQ: ta 'réforme' n'est pas bonne... et ton chef n'est pas celui qu'il nous faut.
Libéraux: On ne veut plus de Charest! Les idées d'accord, le chef, NON
ADQ: Allô, réveille. Tu es rendu important. Il serait temps de te mettre à penser à un éventuel programme.. tu sais dans le genre de CONCRET. On te donne ta chance.... prends-la!

Sur ce, je vais aller écouter ma chanson fétiche des derniers jours. Vous savez, celle qui s'appelle : Libérez-nous des libéraux? Excellente chanson. Et je ne crois pas avoir à vous dire le thème...

    Et c'est reparti! Le québec se trouve à nouveau sur la ligne de départ d'une campagne électorale qui décidera du sort des québécois pour les quatre prochaines années.

    Bravo aux Libéraux, qui ont sut placer leurs élections pile au bon moment. Il est vrai que les déboires des dernières semaines du chef du parti québécois, son principal rival, ont placé le PQ dans une position un peu précaire. M. Boisclair est jeune, peu expérimenté et, le plus important, n'a pas eu le temps de s'adapter totalement à l'important rôle qu'il détient. Mais voulons-nous vraiment du parti libéral pour un autre mandat?
La question est bonne... Nous avons assisté ces dernières années à de malheureux évènements qui ont souvent fait baisser drastiquement la cote de popularité du partie en place. Mais habilement, et ce sont les règles du jeu je dois en convenir, les libéraux on fait des cadeaux à la toute fin du mandat, comptant sur la mémoire à court terme d'un peuple qui ne se pose peut-être pas assez de questions. Se tourner vers l'ADQ alors? En effet le parti semble gagner tranquillements des votes à differents endroits du Québec. Mario Dumont s'impose comme un joueur de plus en plus présent qu'il devient important de considérer. Un parti  très a droite toutefois.. C'est donc à nous de voir.

    Nous voilà donc à l'aube d'une campagne qui s'annonce assez enlevante vu les enjeux et les choix qui s'offrent aux québécois. D'ailleurs, il ne faut pas oublier Québec solidaire, qui tente de damer le pion aux PQ en offrant un programme relativement semblable et une éventuelle indépendance... Tout est encore à jouer, et je sens que nous aurons droit à plusieurs surprises dans le prochain mois!

le 1er février 2007

de 19:55 à 20:00

On éteint tout! Lumières, télévisions, ordinateurs, veilleuses. Tout, pour 5 minutes.

Je sais qui est Dieu.
    Je l'ai vu, sentie, touché, manipulé. Ça fait maintenant plus ou moins six ans que je le côtois... régulièrement. Mon problème est que je dois le partager. Avec mon amie. Avec la soeur de mon amie (!!), avec sa mère, et même son voisin!
Vous savez, Dieu, celui qu'on désigne vulgairement l'argent...

    Ce n'est pas lui, Dieu? Et comment que c'est lui. Lui, et bien plus. Après tout, n'est-ce pas lui qui, par ses innombrables voies de l'esprit, contrôle tout ce qui se passe sur terre? Lui qui voit tout, est au courant de tout et ultimement, décide pour tous? Si Dieu n'était pas là, il n'y aurait pas de guerre (pétrole, pouvoir, puissance), il n'y aurait pas de pauvres, il n'y aurait pas d'injustices (pots de vins, repouvoir, repuissance). Les conflicts seraient tout autres. L'argent contrôle notre monde d'une main de fer. Il est à l'origine des pires barbarreries et incite les gens à se refermer sur leur petite personne et à ne voir que le bout de leur nez. Pensez à notre premier ministre actuel. Harper vend nos réserves de pétroles aux Étas-Unis. Harper veut se faire de l'argent. Harper se fout du côté catastrophique niveau environnemental que cet accord apporte. Harper ne pense qu'à s'enrichir. Prouvez-moi le contraire. Bush envoie ses troupes en Irak pour, soit-disant, rétablir la paix. Bush veut le pétrole. Les États-Unis ont une soif insatiable qui nous mènera bientôt, beaucoup trop tôt, à notre fin.

    Il y a le beau et le mauvais côté de la médaille. Le monde a évolué et s'est modernisé. Mais comme le dit si bien mon bon professeur d'éthique et cultures religieuses, on a inventé le couteau afin d'étendre la confiture sur notre pain. On s'en sert pour tuer.

    Une salle de gym, située dans un cartier à forte proportion juive, givre ses vitres pour répondre aux requêtes d'un groupe de juifs hassidiques qui n'appréciaient pas voir des femmes s'entraîner en collants. Un jeune garçon Sikh reçoit l'autorisation de porter son kirpan à l'école. Et plus récemment, le traditionnel "Joyeux noël" a été remplaçé  par un "Joyeux solstice d'hiver" et le sapin de noël par un " arbre de vie". Allons-nous trop loin ?

    En décembre dernier, une juge de l'Ontario a exigé de retirer le sapin de Noël qui avait été érigé en face d'un palais de justice. La raison évoquée : un tel symbole pourrait choquer ceux qui ne fêtent pas Noël. À défaut de s'en réjouir, certaines communautés religieuses se sont étonnées d'une telle décision, allant même jusqu'à dire que c'était exagéré. La réponse est oui, nous allons trop loin. Ces "Joyeux Noël" ne sont plus tant un symbole de religion qu'un symbole tout court, un élément faisant partie intégrante de la vie des Québécois. Il est dans ses racines et a contribué à forger le Québec tel qu'il est maintenant. En venant s'installer ici, les immigrants, de n'importe quelles religions soient-ils, devraient être prêt à s'adapter. Attention, je ne dis pas renier totalement toutes croyances, mais bien être prêt à faire certaines concessions. Vivre dans un pays majoritairement chrétien et s'y acclimater en est une. Tout comme accepter que les femmes exercent les mêmes professions que les hommes.

    Je suis fière de vivre dans un pays et tout particulièrement dans une province aussi multiethnique. Or, depuis quelque temps, les accommodements raisonnables en viennent à me faire poser des questions. Si un sondage de la très sérieuse firme Léger Marketing affirme que 59% des québécois sont racistes, je m'en étonne fortement. Mais si là-dessus 59% se disent "faiblement raciste", je suis prête à parier que les accommodements raisonnables ont une part de responsabilité...

    Oui bon, j'ai peut-être l'air plutôt négative en général sur mon blog. Mais n'allez pas croire que je ne vois que le côté sombre de l'humanité!

pfff.

    Je regarde les titres de mes articles et franchement, je perds le moral. Soyez certains, chers lecteurs (si lecteurs il y a...) que bien que je crois que 'le monde est d'une tristesse', 'l'humain est dur envers lui-même', le génocide au Rwanda est entrain de se reproduire au Darfour et que lentement mais sûrement, la planète tombe dans une déchéance totale et que d'ici 4 ans, les hommes auront détruit tout ce qu'il y a de beau sur la terre pour faire place au désert et aux sentiments laids comme la haine, la jalousie et l'égocentrisme. (bon, ce petit dernier sort tout fraîchement de ma cervelle. J'ai mangé trop d'épinards.) Non non, malgré tout ça, je suis une positive dans l'âme, j'aime

le chocolat, les sourires, les rires, les étoiles, les montagnes, la randonnée... Je marche, je chante,  j'espère, je rêve.

Seulement voyez-vous, je prends ce blog comme une sorte de tribune. C'est l'espace que je détiens pour montrer au monde entier ma tristesse et mon mécontentement face à certaines situations mondiales (monde entier qui se limite à ma classe, j'en ai bien peur. Mais bon, on a le monde entier qu'on peut!). Toutefois, j'essairai dans les prochains mois d'écrire un ou des billets plus positifs. Histoire de vous prouver que la joyeuse Marianne existe bel et bien. ;)



P.S: On dit 'J'ai sommeil et non 'je m'endors' parce que si tel était le cas, tu ne pourrais pas le dire!
Je vais FAIRE une promenade. abuuuuu.